Biographie Dupou - page 9

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Puis, encore deux années plus tard, naissance du dernier de la fratrie, Louis
Eugène, le jeudi 7 avril 1836, à Blois, rue Haute. Les parents ont alors 42 et
38 ans. Ce sera leur dernier enfant.
Cette fois, les témoins à la déclaration de naissance ne sont pas de la famille.
Il s’agit de deux jeunes maçons de 22 ans.
Le lundi 11 mai 1846, la sœur de Charles Joseph, Elisabeth Caroline, se
marie à l’âge de 17 ans, avec François Foucaud, tailleur de pierres, originaire
de Saint Denis d’Orques, dans la Sarthe. Aucun des témoins n’est un
membre de la famille.
La même année, d’après le recensement, Charles Joseph vit rue Haute avec
ses parents, ses frères et sa grand-mère Lebrec. Celle-ci, par un petit
mensonge à l’agent recenseur, devient une honorable veuve, née Plantais, au
lieu d’être une mère célibataire.
En 1851, au recensement suivant, même petit mensonge de la grand-mère.
Cette fois, le frère Alexandre Adolphe n’est plus à la maison. Agé de 17 ans,
il vit probablement au domicile de son patron.
Peu de temps après ce recensement, le 20 juin 1851, la grand-mère
Madeleine Lebrec, dite Elisabeth, décède chez son gendre, rue Haute, à l’âge
de 88 ans. Son gendre et le frère de ce dernier, Paul, déclarent son décès à la
mairie, le lendemain matin.
En 1852, Charles Joseph, tailleur de pierres, comme tous les hommes de 20
ans du canton, se présente à la mairie de Blois, pour tirer au sort un
numéro qui lui permettra ou pas, d’échapper au service militaire. Il est
exempté d’office pour défaut de taille, ne dépassant pas les 1.52 m. Or, il
faut mesurer plus d’1.54 m pour être bon pour le service actif.
En 1854, c’est le tour de son frère d’être exempté de service pour défaut de
taille. Il exerce également le métier de tailleur de pierres.
En 1856, le dernier frère, aussi tailleur de pierre, passe à son tour par le
tirage au sort militaire. Il est plus grand que ses frères et donc bon pour la
taille : 1.60 m, mais il souffre de migraines et de troubles respiratoires. Maux
réels ou diplomatiques, ayant tiré le numéro 96 sur 96 de son canton, il ne
partira pas non plus au service militaire.
1856, c’est également l’année du recensement : les trois frères vivent de
nouveau avec les parents, rue Haute.
Le mercredi 20 juillet 1859, Charles Dupou, père, décède rue Haute, à l’âge
de 65 ans. Son frère Paul et son fils Adolphe déclarent son décès à la mairie.
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