Page 3 - Aubry André Louis 1894
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Extrait d’un plan de Blois – fin XIXe siècle – Archives Départementales du Loir-et-Cher



               André Louis est admis au premier.

               A l’hôtel-Dieu, les visites des médecins et chirurgiens ont lieu tous les matins, à sept heures.
               Les lieux sont dirigés par les religieuses, même si une partie du personnel soignant est laïque.
               L’organisation de l’Hôtel-Dieu et de l’Hospice est réglée depuis le règlement de 1851.

               Les patients en état de se lever sont autorisés à le faire après la visite des médecins et doivent
               être couchés à la tombée de la nuit. Les visites de la famille sont autorisées les dimanches,
               mercredi et samedi, de dix heures à quinze heures.

               Les repas sont servis deux fois par jour et la ration dépend de l’état du malade, entre ration de
               sortie, trois-quarts de portion, demi-portion, quart de portion. Une ration journalière (trois-
               quarts de portion) comprend sept cents grammes de pain dont cent grammes pour la soupe,
               trente-six centilitres de vin, un litre de soupe, grasse ou maigre, deux cent dix grammes de
               viande,  trente-six  centigrammes  de  légume  frais  ou  de  poisson,  deux  cent  quatre-vingts
               grammes de riz.

               L’admission à l’Hôtel-Dieu, hors cas d’urgence, ne peut se faire sans un certificat de l’autorité
               compétente, attestant de l’indigence du malade, et d’un certificat d’un médecin connu dans la
               localité, indiquant la nature de la maladie. Car, indépendamment des accidents et autres cas
               d’urgence, l’hôpital est pour les indigents, à la charge du département.








               C L G é n é a l o g i e                                                     P a g e  3 | 5
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