Page 16 - Charles Joseph Dupou texte
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Le 27 juin 1866, à Blois  (Loir-et-Cher)
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                     « L'an mil huit cent soixante six, le vingt septième jour du mois de juin à dix heures et demie du
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                     fonctions d'officier de l'état civil de la commune de Blois, canton de Blois, département de Loir et Cher,
                     sont comparus en la maison commune et publiquement Charles Joseph Dupou entrepreneur domicilié
                     à Blois, âgé de trente quatre ans, né à Blois, le huit du mois d'avril l'an mil huit cent trente deux, fils
                     majeur et légitime de  Charles Dupou, maçon décédé à Blois le vingt juillet l'an mil huit cent cinquante
                     neuf, et de Louise Lebrec, son épouse, sans profession, décédée à Blois le treize du mois de mai l'an
                     mil huit cent soixante six. Le futur époux et les témoins au mariage ci-après désignés affirment sous
                     serment que les aïeux et aïeules paternels et maternels dudit futur époux sont décédés, mais qu'il ne
                     peut produire leurs actes de décès, faute de connaître leur dernier domicile et le lieu de leur décès

                     Et Marie Victoire Cécille Dumon, sans profession, domiciliée à Blois, âgée de vingt trois ans révolus,
                     née à Pantin (Seine) le vingt décembre mil huit cent quarante deux, fille majeure et légitime de Jean
                     Baptiste Dié Dumon, négociant,  décédé à Paris (Seine) le premier juin mil huit cent cinquante neuf,
                     et de Marie Henriette Augustine Poisson, sa veuve, sans profession, domiciliée à Blois, laquelle ici
                     présente consent au mariage de sa fille.

                     Les futurs époux présents nous ont requis de procéder à la célébration du Mariage projeté entre eux et
                     dont les publications ont été faites devant la principale porte de  notre maison commune, les dimanches
                     dix sept et vingt quatre juin courant et affichés aux termes de la loi.

                     A cet instant, en exécution de la loi du 10 juillet 1850 relative à la publicité des contrats de mariage,
                     nous avons interpellé les futurs époux et les personnes présentes autorisant le mariage, de nous déclarer
                     s'il existe un contrat de mariage, et en cas d'affirmative, de nous en indiquer la date, ainsi que le nom
                     et le lieu de la résidence du notaire qui l'a reçu.;

                     A quoi il nous a été répondu qu'il y eu contrat de mariage à la date du onze juin courant, reçu par
                     maître Delagrange, notaire à Blois.

                     Faisant ensuite droit à leur réquisition, et aucune opposition ne nous ayant été signifiée, après avoir
                     donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées lesquelles ont été annexées au présent registre,
                     après avoir été paraphées et du chapitre VI du titre du Code Napoléon intitulé : Du Mariage, avons
                     demandé au futur époux et à la future épouse s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme,  chacun
                     d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, déclarons au nom de la loi que Charles Joseph
                     Dupou et Marie Victoire Cécille Dumon sont unis par le mariage;

                     De quoi avons dressé acte en présence de Adolphe Dupou, âgé de trente deux ans, entrepreneur,
                     domicilié à Blois, frère de l'époux, de Eugène Dupou, âgé de vingt huit ans, entrepreneur, domicilié à
                     Blois, frère de l'époux, Théodore Delore, âgé de trente neuf ans, horloger, domicilié à Blois, beau-frère
                     de l'épouse, et Eugène Adolphe Vesser, âgé de trente sept ans, marchand de nouveautés, domicilié à
                     Blois, ami des époux, tous majeurs lesquels ont, ainsi que les époux et la mère de l'épouse, signé avec
                     nous le présent acte, après lecture faite. »


               Les deux frères de Charles Joseph sont témoins à son mariage et à son contrat de
               mariage.



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