Page 8 - Charles Joseph Dupou texte
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En 1851, au recensement suivant, même petit mensonge de la grand-mère. Cette fois,
le frère, Alexandre Adolphe n’est plus à la maison. Agé de dix-sept ans, il vit
probablement au domicile de son patron.
Peu de temps après ce recensement, le 20 juin 1851, la grand-mère, Madeleine
Lebrec, dite Elisabeth, décède chez son gendre, rue Haute, à l’âge de quatre-vingt-
huit ans. Son gendre et le frère de ce dernier, Paul, déclarent son décès à la mairie, le
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lendemain matin .
En 1853, Charles Joseph, tailleur de pierres, comme tous les hommes de vingt ans
du canton, se présente à la mairie de Blois, pour tirer au sort un numéro qui lui
permettra ou pas, d’échapper au service militaire. Il est exempté d’office pour défaut
de taille, ne dépassant pas les 1.52 m. Or, il faut mesurer plus d’1.54 m pour être bon
pour le service actif.
En 1855, c’est le tour de son frère d’être exempté de service pour défaut de taille. Il
exerce également le métier de tailleur de pierres.
Le 15 août 1856, les trois fils vivent toujours avec leurs parents.
En 1857, le dernier frère, aussi tailleur de pierre, passe à son tour par le tirage au sort
militaire. Il est plus grand que ses frères et donc bon pour la taille : 1.60 m, mais il
souffre de migraines et de troubles respiratoires. Maux réels ou diplomatiques, ayant
tiré le numéro 96 sur 96 de son canton, il ne partira pas non plus au service militaire.
Le mercredi 20 juillet 1859, Charles Dupou, père, décède rue Haute, à l’âge de
soixante-cinq ans. Son frère Paul et son fils, Adolphe, déclarent son décès à la mairie.
10 Archives Départementales du Loir-et-Cher – 5 MI 18 R101
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